INSTITUT NIÇOIS DU SPORT ET DE L'ARTHROSE
Le projet de l'Institut Niçois du Sport et de l'Arthrose (INSA) est l’aboutissement d’un travail de collaboration et de réflexion intense entre des médecins spécialisés (chirurgiens orthopédiques, médecins du sport, médecins rééducateurs fonctionnelles, radiologues, échographistes, …) dans la prise en charge des troubles musculosquelettiques (TMS), des masseurs kinésithérapeutes et des ostéopathes reconnus.
L'INSA est le regroupement final du CITK de Saint laurent du Var et du Cital de Nice Saint Isidore.
Ainsi, seront rassemblés dans une unique structure toutes les solutions thérapeutiques de pointe à même de résoudre les défis des troubles musculosquelettiques (TMS).

Ces professionnels de santé en travaillant ensemble ont mis en évidence plusieurs difficultés actuelles dans la prise en charge des patients présentant des TMS :
Nécessité de la mise en place de protocoles pluri professionnels pour améliorer et mieux coordonner les prises en charge des patients. Ceci implique un travail collaboratif important entre les différents professionnels de santé qui prennent en charge les patients (médecins, pharmaciens, kinésithérapeutes, …)
Nécessité d’une coordination des soins avec de nombreuses adaptations thérapeutiques en fonction de l’évolution des patients et surtout en fonction de la tolérance aux traitements prescrits. Ceci implique donc une prise en charge multidisciplinaire dans le cadre d’un réseau de soins.
Nécessité d’un plateau technique complet offrant toutes les possibilités de prise en charge de ces TMS, en raison de leur caractère réfractaire aux traitements usuels et leurs origines multifactorielles. Ceci implique donc des investissements financiers importants qui ne peuvent être supportés que par un regroupement large de professionnels de santé.
Nécessité d’un accès à la formation et l’utilisation de l’échographie pour les kinésithérapeutes, autorisés après avis du conseil national de l’ordre des masseurs kinésithérapeutes datant du 27 mars 2015, qui leur permet de pratiquer l’échographie dans le cadre de l’élaboration de leurs bilans diagnostics en kinésithérapie et de la mise en œuvre de leurs traitements, comme par exemple les ondes de chocs. Ceci implique un encadrement par des médecins experts en échographie
Les TMS
Troubles musculosquelettiques
Les troubles musculosquelettiques (TMS) regroupent des affections touchant les muscles, les tendons, les nerfs, les articulations (cartilages, ...) et les os. Les parties du corps les plus fréquemment touchées sont : la colonne vertébrale, les membres supérieurs (épaule, coude, poignet), les genoux. Les affections les plus fréquentes sont les lombalgies, les cervicalgies, les douleurs articulaires, les tendinopathies (coiffe des rotateurs à l’épaule, épicondylite au coude…) et le syndrome du canal carpien.
(Source AMELI, Assurance Maladie En Ligne).
La fréquence des TMS est importante (34 % des travailleurs déclarent souffrir de problèmes de dos). Elle augmente avec l'âge.
SANTÉ AU TRAVAIL
En 2009, pour le régime général de l'Assurance maladie, les TMS représentent plus de 80 % de l'ensemble des maladies professionnelles ayant entraîné un arrêt de travail ou une réparation financière en raison de séquelles.
En France, les TMS sont la 1ère cause de maladie professionnelle ; en 2011, il y a eu plus de 47 400 nouveaux cas de TMS, représentant une perte de 10,4 millions de journées de travail et 1,02 milliard d'euros de frais. Les TMS sont surtout une source de douleur et handicap du quotidien.
Les TMS s’imposent comme une préoccupation majeure de santé au travail. Ils affectent nombre de salariés et perturbent le bon fonctionnement des entreprises. Face à l’ampleur du phénomène, les politiques publiques investissent, les décisions s’enchaînent : Plan Santé Travail 1 puis 2, Conférence des conditions de travail, Contrats d’objectifs ou de progrès des institutions de prévention. Toutes affichent la lutte contre les TMS comme la priorité des priorités. (Source ANACT, Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail).
ACTIVITÉ SPORTIVE
Les TMS affectent de nombreux sportifs, entrainant un fort retentissement bio psycho social sur leurs vies. Et les TMS limitent les prescriptions d’activité physique ou sportive par les médecins pour leurs patients, pour lesquels le concept sport santé serait des plus bénéfique (patients diabétiques, arthrosiques, …).

ENJEUX
Il n’existe dans les alpes maritimes que trop peu de centres médicaux et paramédicaux dédiés à la prise en charge des troubles musculosquelettiques (TMS), au sens large, à la fois les TMS des travailleurs ainsi que ceux des sportifs quelques soit leur niveau, mais aussi des pathologies aussi variées que les tendinopathies, l’arthrose, les troubles de la statique, et les problèmes de dos (lombalgies, cervicalgies), qui soient équipée de l’ensemble des thérapeutiques « classiques et innovantes » (ondes de chocs focales sous guidage image, tractions vertébrales automatisées, laser thérapie, école du dos, ostéopathie, rééducation posturale, isocinétisme…).
Un besoin fort de centres médicaux et paramédicaux orientés vers la prise en charge des TMS existe dans notre région.
Ces centres doivent impérativement être orientés vers des prises en charge protocolées, en lien avec les médecins traitants et les médecins spécialistes, qui auront une structure de recours vers laquelle se tourner lorsqu’ils seront à court de thérapeutiques classiques.
L'institut doit aussi être ouvert aux autres centres de kinésithérapie qui souhaitent pouvoir bénéficier du plateau technique.
L'institut doit impérativement être orienté vers une prise en charge de qualité, ce qui nécessite une démarche qualité, mais aussi des mises à jour régulières des connaissances et des protocoles de soins, en fonction de l’évolution des recommandations et des données actualisées de la science.
Un centre de recherche de soins en kinésithérapie semble aussi être nécessaire, car en ces temps de restrictions budgétaires, la tentation des autorités sanitaires de faire des coupes sombres dans les soins qui n’ont pas été assez évalués est forte, même si ces soins sont réputés de qualité.
Pour toutes ces raisons une équipe de médecins du sport, de kinésithérapeutes et d’ostéopathes a créé l'INSA, qui a ouvert ses portes le 11 mai 2020 au 29 avenue Simone Veil à Nice.
N’hésitez pas à venir nous rencontrer et bénéficier de nos soins.






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